bosser en harmonie les uns avec les autres...
Le dernier article d' Eluise m'a remis en mémoire un léger incident, survenu hier matin.
Deuxième heure de la journée, je commence l'heure toute seule ( Amélie malade (?), Mathilde occupée avec l'ASSR, CPE2 malade, CPE1 pas encore arrivée et le poste de Germaine toujours pas pourvu ). Evidemment, pleins de gamins en perm, l'appel à faire... Prise d'une soudaine vague de ras-le-bol, je l'avoue sans honte ni regret, j'ai mis tous les élèves dans la cour et suis partie faire l'appel.
Arrivée dans le couloir, je vois un petit 6°, du genre calme et timide se faire rembarrer par sa prof. Je vole à sa rescousse, et là, Mme prof d'anglais qui s'en prend, assez colérique, à moi :
Mme prof d'anglais : moi je n'accepte pas en cours un élève qui n'a pas de mot de la vie scolaire !
6° calme et timide : Mais je suis passé, mais y'a personne !
Moi : C'est, vrai, le bureau est fermé, je...
Mme prof d'anglais : Oui, et bah la vie scolaire c'est toi, alors tu vas lui signer un billet !
Moi ( perdant un tout petit peu de mon habituelle "courtoisie" ) : et bah non, j'irai pas, là je suis toute seule, je suis en train de faire l'appel, je ne peux pas tout gérer toute seule ! Alors soit vous l'acceptez en cours sans billet ( d'autant que je l'avais vu, je pouvais noter son retard une fois de retour au bureau ) soit vous ne l'acceptez pas, c'est votre problème, pas le mien !
Et je suis partie, il est vrai, assez furax.
Non, mais oh, je vais pas me laisser faire, quand même ! En plus le ton qu'elle a employé, c'était vraiment limite, supérieur, hautain... Et le midi, pendant la réunion, toute gentille, elle me sort que si on a besoin, les profs peuvent tourner dans les couloirs pendant les récréations...
Je parierai pas mon salaire que si on lui disait "vas-y, fais !", elle le ferait...